Droit des stupéfiants | Votre avocat pour les stupéfiants

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Législation sur les stupéfiants - Infractions à la loi sur les stupéfiants

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Avocat pour - droit du travail | droit pénal | droit de l'informatique | protection des données

Dans le langage courant, les stupéfiants sont des drogues. Plus précisément, les drogues sont des substances qui ne sont pas des aliments ou dont l'effet enivrant est l'objectif du consommateur. Cette ivresse est liée soit à des restrictions physiques, soit à des restrictions psychiques. Parmi les drogues autorisées et donc non punissables figurent les "produits d'agrément" comme les cigarettes ou l'alcool. Même si ces produits de consommation sont autorisés, il peut y avoir, comme pour d'autres drogues illicites - par exemple : le cannabis (marijuana) ou la cocaïne - un état de conscience modifié.

Outre les drogues connues, la consommation abusive de médicaments est également très répandue. On peut citer ici les médicaments : les antidépresseurs, les opioïdes ou encore les benzodiazépines. Dans ce dernier cas, il s'agit de médicaments calmants et myorelaxants ayant entre autres un effet sédatif. Outre les médicaments connus, l'utilisation du cannabis (marijuana) comme médicament est également autorisée. Le gouvernement fédéral travaille actuellement à une légalisation générale du cannabis, qu'il envisage pour 2024.

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Les décès liés à la drogue en Allemagne

Avocat pour BTM | Nombre de décès dus à la drogue en Allemagne

En 2021, 1.826 personnes sont décédées en Allemagne suite à la consommation de drogues. 686 de ces personnes sont mortes d'une consommation d'héroïne ou de morphine. La proportion d'opiacés et d'opioïdes a légèrement diminué par rapport aux années précédentes, mais cela est dû à des intoxications avec ces substances. Le nombre de décès s'élève toujours à 409, mais il convient de noter que le nombre de décès continue d'augmenter chaque année. La consommation d'alcool, qui n'était pas prise en compte dans les chiffres précédents, est bien plus tragique. En 2016, le nombre de décès dus à l'alcool en Allemagne s'élevait à 19.000 femmes et 43.000 hommes.

Considérations juridiques

Avocat pour BTM | Conseil juridique

Avant tout, dans le cadre du Droit pénal un examen approfondi des stupéfiants est très important. Ainsi, la loi sur les stupéfiants (Betäubungsmittelgesetz, BTMG) offre une multitude de normes qui régissent, entre autres, les actes pénaux en rapport avec les stupéfiants. C'est notamment le cas du § 29 de la BTMG.

§29 loi sur la circulation des stupéfiants - infractions pénales

(1) Est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une amende quiconque
1. cultive, fabrique, fait le commerce de stupéfiants de manière illicite, les importe, les exporte, les cède, les met en circulation d'une autre manière, les acquiert ou se les procure de toute autre manière sans en faire le commerce,
2. réalise une préparation exemptée (§ 2, alinéa 1, n° 3) sans autorisation,
3. détient des stupéfiants sans être en possession d'une autorisation écrite d'acquisition.
[...]

Le § 29 n'est pas exhaustif en la matière. Néanmoins, il contient ou est la norme centrale de la législation sur les stupéfiants. L'objectif de cette norme est d'appréhender le trafic illégal de BTM comme le cannabis ou la cocaïne et de le rendre punissable. Rien qu'au libellé de la norme, on comprend que le législateur souhaite punir pratiquement toutes les possibilités de trafic. En cas de doute, toute manière de se procurer ou de transmettre tombe sous la catégorie "autre manière". La caractéristique probablement la plus importante du § 29 est le mot "illicite". Est en principe illicite tout ce qui est soumis à une autorisation et qui ne l'est pas dans le cas concret. Ainsi, une autorisation a un effet d'exclusion de l'infraction.

Si vous êtes accusé d'une infraction, votre avocat en matière de BTM a pour mission d'établir les faits dans leur intégralité et de se pencher sur l'éventualité d'une autorisation. Il s'agit de déterminer si l'acte a nécessité une autorisation ou non. En cas de doute, il pourrait également s'agir d'un cas exceptionnel. Une autorisation envisageable est donnée en cas de prescription médicale de cannabis.

Cas d'erreur

avocat pour BTM | cas d'erreur

Si l'idée que se fait l'auteur de l'infraction est une erreur, l'erreur sur les éléments constitutifs de l'infraction ou l'erreur sur l'interdiction sont des constellations possibles. L'erreur sur les éléments constitutifs de l'infraction est plausible lorsque l'auteur suppose à tort des circonstances qui excluent la qualité de stupéfiant de la substance. L'exemple approprié serait la culture de chanvre utilitaire, mais la teneur en THC est supérieure à la plage fiable. L'erreur sur l'interdiction est réalisée lorsque l'auteur sait qu'il n'a pas d'autorisation, mais qu'il était certain de ne pas en avoir besoin. Cela est envisageable lorsque l'accusé pense que la substance ne tombe pas sous le coup de la BTMG.

La culture

Avocat pour BTM | La culture

Il est souvent fait référence au § 3 de la BTMG. Celui-ci régit l'autorisation de commerce de stupéfiants. Le paragraphe 1 de l'article 3 de la BTMG stipule qu'une autorisation est nécessaire pour cultiver, fabriquer, faire le commerce, importer, remettre, aliéner, mettre en circulation, acquérir des BTM sans en faire le commerce ou fabriquer des préparations exclues. Il doit donc s'agir d'un BTM figurant dans les annexes I à III de la BTMG. Celles-ci réglementent les BTM non commercialisables, les BTM commercialisables mais ne pouvant être prescrits et les BTM commercialisables et pouvant être prescrits.

La plupart des cultures sont des plantes ou des champignons. On peut citer par exemple les plantes : Le cannabis, la sauge aztèque ou magique, le pavot turc ou le pavot à opium. La culture elle-même a pour but la production de stupéfiants. Le succès n'est pas le critère principal. Même si, en raison des exigences spécifiques de la plante vis-à-vis de son environnement, il n'y a pas de substances actives, la caractéristique de la culture est présente. La culture elle-même comprend l'ensemencement, l'entretien et la culture. 

Ainsi, presque chaque geste effectué sur ces derniers peut être qualifié de culture. Une culture, au sens de cette loi, doit également être le fruit de la volonté humaine. Si la croissance de la plante est un pur processus de la nature, sans que l'homme y contribue, il n'y a pas de culture. Un exemple serait la croissance de cannabis par la dispersion de nourriture pour oiseaux ou la croissance sauvage de champignons qui pourraient être utilisés à mauvais escient.

Le motif de la culture n'a pas non plus d'importance. Que ce soit à des fins religieuses, politiques, économiques, artistiques ou médicales. Le motif n'entre en ligne de compte que si la plante n'a pas été classée comme stupéfiant. Exemple : le cannabis comme bande de protection lors de la culture de betteraves. Celui-ci est alors cultivé uniquement comme chanvre utilitaire et n'a justement pas le motif d'être consommé comme stupéfiant ou comme drogue.

Le fait que la culture de stupéfiants ait eu lieu ou non à l'échelle agricole n'est pas pertinent. Seule la culture de chanvre utilitaire doit avoir lieu dans une exploitation agricole. La culture ne présuppose pas non plus que la personne soit également propriétaire du lieu. La culture par omission est également envisageable si elle a mis en évidence une obligation de garantir l'enlèvement de la plante. C'est un cas envisageable si l'on a la propriété ou la possession du terrain/de l'habitation en question. La culture est achevée lorsque l'auteur ou un tiers procède à la récolte. 

Une culture par le titulaire du droit d'usage, par exemple du logement, est possible sans problème et punissable. Cela peut devenir problématique si une autre personne cultive sans être l'ayant droit. Dans de tels cas, un examen approfondi doit être effectué par l'avocat spécialisé en BTM qui s'est vu confier les faits. Dans certains cas de figure, il est possible que le titulaire du droit d'usage soit punissable en plus de l'auteur de l'infraction.

Caractéristiques subjectives de l'infraction

Avocat pour BTM | Eléments subjectifs de l'infraction

La punissabilité selon le § 29 I 1 BTMG exige une intention de commettre l'infraction. Celle-ci doit se rapporter concrètement à la culture de BTM. Une intention conditionnelle est également suffisante. L'intention est la connaissance et la volonté de réaliser l'infraction. Lors d'une évaluation concernant l'intention de commettre l'infraction, le type de stupéfiant ou la quantité avec la quantité de substance active ne sont pas déterminants. En cas d'erreur, comme mentionné précédemment, la négligence reste également une possibilité de punissabilité. La négligence concerne également l'utilisation de stupéfiants ou l'abus à des fins d'intoxication.

§ 29, alinéa 4

(4) Si, dans les cas visés au paragraphe 1, première phrase, points 1, 2, 5, 6, point b), 10 ou 11, l'auteur agit par négligence, la peine encourue est une peine privative de liberté d'un an au plus ou une peine pécuniaire.

La fabrication

Avocat pour BTM | La production

Comme pour la culture, la fabrication doit concerner des BTM des annexes I à III de la BTMG. Selon le § 2 de la BTMG, on peut considérer qu'il y a fabrication lorsque l'auteur a l'intention d'extraire, de fabriquer, de préparer, de traiter, de purifier ou de transformer un BTM. La tentative est punissable. L'infraction est consommée dès le début de la fabrication de la drogue. La fabrication est terminée lorsque le processus est achevé et qu'aucune autre modification du produit n'est envisagée. Comme pour la culture, il faut une intention et si celle-ci n'est pas présente, une négligence reste envisageable.

Le trafic de stupéfiants

Avocat pour les BTM | Le trafic

La notion de trafic doit être comprise comme tout effort intéressé visant à promouvoir le chiffre d'affaires des stupéfiants. Il y a commerce même s'il s'agit d'une activité unique ou occasionnelle. L'activité doit donc être orientée vers un chiffre d'affaires. Le succès de l'acte dans le cadre d'un chiffre d'affaires n'est pas une condition nécessaire. L'objectif du commerce doit être d'acheminer la drogue jusqu'au consommateur. Si l'auteur ne voulait consommer que pour son propre usage, cette caractéristique disparaîtrait. 

Il n'est pas nécessaire que l'activité ait eu lieu directement ou que la drogue ait atteint le marché. C'est donc l'activité qui suffit et non le résultat de l'acte. Il suffit donc de constater chez l'auteur de l'infraction une intention lucrative de vente. Il n'est pas important de savoir si l'auteur la met en œuvre ou peut la mettre en œuvre. Il en résulte que les efforts de vente ou d'achat sont suffisants.

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L'importation de stupéfiants

Avocat pour BTM | L'importation de stupéfiants

L'importation de BTM est également punie par le § 29 de la BTMG. Contrairement à la culture, à la fabrication ou au trafic, l'importation est un délit de résultat. Le résultat est donc atteint lorsque la drogue a franchi la frontière nationale. De même, la tentative est déjà punissable dans ce cas. L'importation elle-même ne doit pas nécessairement être effectuée par l'auteur en personne. L'envoi par la poste, les chemins de fer ou d'autres moyens de transport est également considéré comme une importation. Comme pour les autres délits, l'intention est nécessaire pour commettre l'infraction. Une infraction par négligence reste toutefois possible.

Tout comme l'importation de stupéfiants, l'exportation est également punissable. Tout comme l'importation, l'exportation est un délit de résultat. Le résultat est atteint lorsque la drogue a franchi la frontière.

La remise des stupéfiants

Avocat pour BTM | La remise de stupéfiants

L'objectif de la pénalisation de la remise est de limiter la diffusion des drogues et l'extension du trafic de stupéfiants. Si le trafic de stupéfiants n'est pas pertinent, la remise reste punissable. La condition préalable à la punissabilité est le transfert du pouvoir de disposition à un tiers, dans le but que celui-ci puisse disposer librement et sans restriction de la drogue. Une contrepartie ou une base juridique n'est pas nécessaire pour être punissable. Il faut donc une personne qui dispose et un destinataire. L'infraction est consommée lors de la remise par le pouvoir de disposition.

Autre mise sur le marché de stupéfiants

Avocat pour BTM | Autre mise sur le marché de stupéfiants

L'autre mise en circulation a dans la loi le caractère d'une infraction subsidiaire. Les premières formes de punissabilité sont définies de manière relativement étroite et seul l'acte approprié peut être couvert par l'élément constitutif respectif. C'est pourquoi il existe l'autre mise sur le marché. Cette réglementation a pour objectif de combler les lacunes du système juridique afin d'éviter une éventuelle impunité de l'auteur. Par mise sur le marché, on entend toute possibilité qu'une autre personne, comme l'auteur de l'infraction, obtienne un pouvoir de disposition sur le stupéfiant. Un exemple d'autre mise en circulation est le fait de se débarrasser de drogues et de les faire trouver par un tiers, mais le fait de dissimuler secrètement des drogues tomberait également sous cet aspect.

L'acquisition de stupéfiants

Avocat pour les BTM | L'acquisition de stupéfiants

L'acquisition illicite de stupéfiants est également punissable. Il s'agit donc d'un délit qui suppose un résultat. Il importe peu que l'acquisition se fasse à titre gratuit ou onéreux. Il faut donc que l'acquéreur ait le pouvoir de disposer de l'objet. L'acquisition en tant que telle doit avoir été effectuée à des fins de libre disposition. Les conditions sont les mêmes que pour la remise de stupéfiants. Si l'auteur souhaite revendre le stupéfiant, il s'agit à nouveau d'un trafic. Il n'est pas nécessaire qu'il y ait un but réel. Le cas le plus fréquent d'acquisition est celui de l'usage personnel.

Se procurer des stupéfiants de toute autre manière

Avocat pour BTM | Se procurer des stupéfiants de toute autre manière

La dernière possibilité de commettre une infraction au sens du § 29 BTMG est de se procurer des stupéfiants d'une autre manière. Cela signifie que l'on obtient un pouvoir de disposition effectif sur un stupéfiant sans qu'un détenteur précédent n'en ait fait l'acquisition. Cette infraction a également été créée pour fonctionner comme une infraction subsidiaire. Ainsi, toutes les possibilités de trafic illicite de stupéfiants sont couvertes sans faille. L'acquéreur est celui qui obtient le pouvoir de disposition effectif sur le stupéfiant. Il doit pouvoir en disposer comme d'un bien propre.

Il est également nécessaire que l'auteur exerce son pouvoir de disposition de telle sorte qu'il ait la possibilité et la volonté de disposer de la chose comme d'une chose propre. La drogue doit donc être à sa libre disposition. Pour qu'il n'y ait pas acquisition, l'auteur ne doit pas avoir obtenu la drogue avec le consentement de l'ancien propriétaire. Le principal cas d'application est donc l'obtention par le biais d'autres infractions telles que le vol ou le vol à main armée. 

Une autre possibilité d'agir d'une autre manière serait de trouver des stupéfiants. Comme pour toutes les autres possibilités, la tentative est également punissable. L'infraction est consommée lorsque l'auteur a acquis la maîtrise effective des stupéfiants et elle est terminée dès que le nouveau pouvoir de disposition est assuré. Ici aussi, l'auteur doit avoir agi intentionnellement. Une intention conditionnelle est suffisante et, en cas de doute, un acte de négligence est également envisageable.

Production de préparations éviscérées sans autorisation

Avocat pour BTM | fabrication de préparations exclues sans autorisation

Est également punissable la fabrication d'une préparation exclue sans autorisation correspondante du BfArM (Bundesinstitut für Arzneimittel und Medizinprodukte). Ces préparations sont des médicaments qui contiennent des stupéfiants. Lors de la production de telles préparations, il serait très facile d'obtenir une concentration extrêmement élevée du stupéfiant. C'est pourquoi leur production nécessite une autorisation. La condition préalable est également que la nouvelle préparation soit une préparation composée d'autres préparations exemptées. Le transfert illégal est punissable selon les dispositions en vigueur.
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La possession de stupéfiants sans autorisation

Avocat pour BTM | La possession de stupéfiants sans autorisation

Cette infraction de l'article 29 de la BtMG est également une infraction subsidiaire qui vise à couvrir les cas où l'auteur a certes le pouvoir de disposer de la drogue, mais où il n'est pas possible de prouver par quel biais il s'est procuré la drogue. Pour des raisons de risque de transmission, même en cas de petites quantités, la norme a un fondement pénal. Comme la consommation d'une drogue elle-même n'est pas punissable, une discussion est caduque si la possession est déjà punissable.

Il n'y a pas vraiment d'exceptions à la pénalisation de la norme, sauf si le détenteur peut présenter une autorisation pour l'acquisition. Il ne suffit pas de trouver des ustensiles destinés à la consommation de stupéfiants pour qu'il y ait infraction. Cela ne devient problématique que si des résidus sont trouvés dans ces derniers et qu'une certaine quantité de drogue est présente. Même si ces résidus ne peuvent généralement plus être utilisés pour une consommation, ils ont toujours le caractère de stupéfiants.

Pour qu'une personne puisse être accusée de possession, il faut, d'un point de vue objectif, qu'il y ait une maîtrise effective du produit stupéfiant et, d'un point de vue subjectif, une volonté de maîtrise. Ainsi, un messager qui transporte simplement la drogue dans son corps est déjà considéré comme un possesseur. Dans la plupart des cas, le type de possession n'est pas pertinent. Une autre forme de possession est la "copropriété". Celle-ci entre notamment en ligne de compte lorsque plusieurs personnes se procurent ou ont payé ensemble des stupéfiants. 

Le but ou le motif réel de la possession n'a pas d'importance et peut être laissé de côté. Contrairement aux autres dispositions, la tentative de possession n'est pas punissable et le délit est consommé en cas de domination de la drogue par la volonté de domination. L'intention est toujours requise pour ce délit et une condamnation pour négligence n'est pas punissable dans le cas concret.

Autres normes

Avocat pour BTM | Autres normes

Outre le § 29 de la BtMG, d'autres normes réglementent les infractions. Ainsi, le § 29a de la BtMG

§29a loi sur la circulation des stupéfiants - infractions pénales

(1) Est puni d'une peine d'emprisonnement d'au moins un an quiconque
1. en tant que personne de plus de 21 ans, remet des stupéfiants de manière illicite à une personne de moins de 18 ans ou les lui administre ou les lui cède pour consommation directe en violation du § 13 I ou
2. fait le commerce illicite de stupéfiants en quantité non négligeable, les fabrique ou les cède en quantité non négligeable ou les détient sans les avoir obtenus en vertu d'une autorisation visée au § 1 I.
(2) Dans les cas de moindre gravité, la peine est l'emprisonnement de trois mois à cinq ans.

La particularité de cette norme est qu'elle est élevée au rang de crime et qu'elle présente un contenu criminel particulier et une nocivité correspondante pour l'environnement social. Dans ce cas, la peine d'emprisonnement n'est pas inférieure à un an, sauf dans un cas de moindre gravité, et peut aller jusqu'à 15 ans en cas de doute.

Remise à des personnes de moins de 18 ans

Avocat pour BTM | remise à des personnes de moins de 18 ans

La réglementation du paragraphe 1, point 1, prévoit que les personnes de plus de 21 ans sont particulièrement punissables dès lors qu'elles remettent, administrent ou cèdent pour usage des stupéfiants à des personnes de moins de 18 ans. Plus simplement, un adulte doit commettre l'infraction sur un mineur. On parle de remise lorsque ces derniers peuvent disposer librement des drogues ; la notion est la même que celle du § 29 I 1 n° 1. Contrairement à ce qui était le cas auparavant, cette norme englobe également dans la notion de remise l'aliénation (avec contre-valeur en cas de remise) et le trafic. 

L'administration décrit l'application de l'anesthésiant sur le corps du receveur sans sa participation active. On peut citer comme exemple le fait de placer une aiguille et de presser la seringue chez le receveur sans que celui-ci ne participe activement. Pour qu'un auteur soit sanctionné, il doit avoir eu l'intention de le faire. C'est le cas lorsqu'il sait que le mineur est âgé de moins de 18 ans. L'intention conditionnelle est suffisante.

Commerce, production, cession ou détention en quantité non négligeable

Avocat pour BTM | trafic, fabrication, remise ou possession en quantité non négligeable

Ici aussi, il s'agit de notions déjà connues. Ainsi, les notions de commerce, de fabrication, de remise et de possession sont identiques à celles du § 29 I n° 1. L'infraction a donc été élargie à la notion de quantité non négligeable. Celle-ci est d'une importance capitale pour le droit pénal des stupéfiants. Depuis l'entrée en vigueur de la LStup, la Cour fédérale de justice a fixé certaines valeurs de référence pour les stupéfiants courants. Ce n'est pas le poids de la drogue elle-même qui importe, mais plutôt la quantité de substance active qui est la plus appropriée pour chiffrer plus précisément une quantité non négligeable. Voici quelques exemples :

  • amphétamine : 10 g
  • Benzodiazépines : 120 mg à 4.800 mg selon les benzodiazépines
  • Cannabis : 7,5 g de THC (env. 10 grammes en NRW)
  • Haschisch : 7,5 g de THC
  • méthamphétamine : 5,0 g
  • cocaïne : 5,0 g
  • MDMA : 30g
  • héroïne : 1,5 g
  • cannabinoïdes : 2 / 6 g
  • Méthadone : 3 g
  • Subotex : 450 mg

Le § 29 de la BtMG : que dit-il ?

Avocat pour BTM | Le § 30 de la BtMG : infractions pénales

L'article 29 de la BtMG se réfère à la possession de stupéfiants et stipule que celle-ci est en principe punissable. Il existe toutefois des exceptions à cette règle, notamment lorsque la possession a lieu dans le but d'obtenir des soins médicaux ou vétérinaires ou à d'autres fins légitimes.

Lorsqu'il s'agit de la possession de stupéfiants, il est définitivement judicieux de s'adresser à un avocat spécialisé dans les BTM. Celui-ci peut offrir un conseil juridique complet et, si nécessaire, défendre les intérêts de son client devant les tribunaux.

Le § 30 de la BtMG : infractions pénales

Avocat pour BTM | Le § 30 de la BtMG : infractions pénales

Le site § 30 de la loi fédérale sur les stupéfiants semble pour la première fois presque identique aux normes précédentes de la LStup pour un emprunt. Toutefois, cette disposition inclut la commission en bande d'une atteinte à la santé publique. Elle inclut également la culture, la fabrication et le trafic par des bandes qui se sont associées pour commettre de tels actes. L'importation de stupéfiants n'est pas incluse. On peut parler de bande lorsque trois personnes s'associent pour commettre des infractions selon une loi déterminée. La notion de bande est toutefois controversée.

La remise, l'administration ou la cession à des fins de consommation directe à des personnes à titre professionnel est également intégrée. Ici aussi, la norme reprend les éléments constitutifs de l'infraction déjà expliqués au § 29a, alinéa 1, n° 1. L'élément constitutif de l'infraction, à savoir le caractère professionnel, est toutefois nouveau. Agit à titre professionnel toute personne qui, par la commission répétée d'une infraction, veut générer une source de revenus continue d'une certaine durée et d'une certaine ampleur. Ici aussi, la tentative est punissable et l'intention est requise. L'élément constitutif de base du § 29 I n° 1 possède toutes les conditions qui s'appliquent également au § 30 de la BtMG.

Le § 30 de la BtMG : infractions pénales

Le § 30b BtMG est à nouveau quelque peu détaché des normes précédentes. Ainsi, celui-ci stipule

§30b loi sur la circulation des stupéfiants - infractions pénales

§ L'article 129 du code pénal s'applique également lorsqu'une association dont les objectifs ou l'activité visent la distribution non autorisée de stupéfiants au sens de l'article 6, point 5, du code pénal n'existe pas ou n'existe pas uniquement sur le territoire national.

Ainsi, l'infraction visée par le § 30b BtMG est la création d'une organisation criminelle, la participation à une telle organisation ou le soutien à une telle organisation, la recherche de membres ou de soutiens pour celle-ci. La participation à une telle association est l'intégration consensuelle dans l'organisation. Une adhésion formelle n'est pas nécessaire et l'action implicite suffit. La participation n'implique pas nécessairement la participation directe à des infractions individuelles, mais toute activité aux fins de l'association suffit.

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Le § 31 de la BtMG : réduction ou exemption de peine

Avocat pour BTM | Le § 31 BtMG : réduction ou exemption de peine

§31 Gesetz über den Verkehr mit Betäubungsmitteln - Atténuation de la peine ou dispense de peine

Le tribunal peut atténuer la peine conformément au § 49 I du code pénal ou, si le délinquant n'a pas encouru de peine privative de liberté de plus de trois ans, peut renoncer à toute peine si l'auteur de l'infraction

1. a contribué de manière essentielle, en révélant volontairement ses connaissances, à ce qu'une infraction visée aux §§ 29 à 30a, en rapport avec son acte, puisse être découverte ou,
2. révèle volontairement ses connaissances à un service en temps utile pour qu'une infraction visée au § 29 III, § 29a I, § 30 I, § 30a I, en rapport avec son acte et dont il connaît la planification, puisse encore être évitée. [...]

Grâce à cette norme, le tribunal a la possibilité d'atténuer une peine ou d'y renoncer totalement si aucune peine privative de liberté de plus de trois ans n'a été prononcée. Pour cela, il faut toutefois que l'auteur révèle volontairement ce qu'il sait. Cette connaissance doit avoir contribué de manière essentielle à la découverte de l'infraction, au-delà de la contribution de l'auteur de la révélation. Selon le point 2, il est également possible que l'auteur ait révélé ses connaissances à un service en temps utile, de sorte que certaines infractions graves en matière de stupéfiants aient pu être évitées. Ces infractions sont également énumérées de manière exhaustive au point 2.

Il est également intéressant de noter que le tribunal n'est pas le seul à pouvoir renoncer à la peine, mais que le ministère public a déjà la possibilité de ne pas engager d'action publique. Si l'action publique a déjà été engagée, le tribunal peut alors suspendre la procédure jusqu'au début du procès. Le ministère public ou l'inculpé doivent toutefois donner leur accord. L'objectif de cette norme est de briser ces bandes et ces associations. Mais il est tout aussi important de droit pénal de permettre la poursuite des infractions commises ou prévues. L'un des objectifs de la norme est également de montrer aux délinquants un moyen plus facile de se défaire de leurs activités illégales.

Toutefois, là encore, la défense du contrevenant par un avocat spécialisé en BTM présente des points difficiles. Ainsi, la question de l'auto-incrimination ou de la culpabilité est en jeu. Il y a également la possibilité d'un faux témoignage et donc d'une mise en cause d'innocents. Si l'on devient un témoin permanent par le biais de la déposition, il en résulte peut-être aussi une charge psychique pour le révélateur.

Le § 31a de la BtMG : abandon des poursuites

Le site § 31 de la loi fédérale sur les stupéfiants régit la possibilité de renoncer à la peine. C'est le cas lorsqu'il y a une infraction à la BtMG sous la forme du § 29. La condition est que le prévenu n'ait eu les stupéfiants qu'en sa possession pour sa propre consommation. On parle ici aussi de petites quantités. Il importe peu que le prévenu cultive, fabrique, importe, exporte, transporte, acquière ou se procure ou détienne de toute autre manière les petites quantités pour sa propre consommation. Les poursuites ne seront pas engagées si le contrevenant détient de petites quantités de BTM dans un local de consommation de drogues, uniquement pour sa propre consommation, qui peut être tolérée en vertu du § 10a, sans être en possession d'une autorisation d'acquisition.

En revanche, il ne doit pas exister de circonstances favorisant l'intérêt public pour l'infraction et la poursuite pénale. Pour la notion de quantité non négligeable, voir plus haut. Par ailleurs, il n'est pas rare que la suspension de la procédure soit assortie de conditions. Ainsi, il se peut que le délinquant doive suivre une thérapie ou même fournir des preuves d'une consommation négative. L'objectif du § 31a BtMG est d'alléger l'exécution des peines tout en permettant une réaction appropriée à la possession de stupéfiants pour un usage personnel.

Le § 32 de la BtMG : infractions administratives

Avocat pour BTM | Le § 32 BtMG : infractions administratives

Le site § 32 de la loi sur les stupéfiants règle les infractions administratives les plus diverses dans le cadre de la législation sur les stupéfiants. Ainsi, le § 32 de la BtMG renvoie logiquement aux sections les plus diverses de la BtMG. Par exemple, une infraction peut être commise si l'on ne signale pas correctement que l'on participe au trafic de stupéfiants ou si l'on ne peut pas présenter l'autorisation correspondante pour l'importation et l'exportation. 

Dans de tels cas, la loi sur les stupéfiants peut prévoir une amende allant jusqu'à 25.000,00 €. Dans le cas le plus bas, l'amende est de 5,00 €. Si le contrevenant agit par négligence, l'amende peut atteindre 12.500,00 €. L'autorité compétente en matière d'amendes est le BfArM. Il s'agit de l'Institut fédéral des médicaments et des dispositifs médicaux. La prescription est également importante dans les cas d'infractions administratives. Le délai de prescription régulier est de trois ans et de deux ans en cas de négligence.

Le § 33 de la BtMG : la confiscation

Droit des stupéfiants | Le § 33 BtMG : la confiscation

Le site § 33 de la loi sur les stupéfiants régit les règles relatives à la confiscation et à la confiscation élargie des produits du crime en ce qui concerne le contenu et les limites de la propriété. Selon le code pénal lui-même, la confiscation est une mesure et, selon le code de procédure pénale, une conséquence secondaire. L'objectif de la confiscation des produits du crime est de réduire le patrimoine et donc de compenser les transferts illicites de biens. De même, cette disposition assure une certaine prévention, car elle a pour effet d'empêcher que l'enrichissement de l'auteur des produits du crime ne se poursuive à long terme. Il n'est donc pas possible qu'une perturbation de l'ordre juridique conditionne un enrichissement existant chez l'auteur.

La confiscation des produits du crime a ici la possibilité d'exister dans trois constellations différentes.

La première possibilité est la confiscation auprès des auteurs ou des participants, la deuxième est la confiscation élargie auprès des auteurs ou des participants et la dernière possibilité est la confiscation auprès d'autres personnes. La confiscation de la valeur des produits de l'infraction vient toutefois s'y ajouter.

Le § 34 de la BtMG : la surveillance de la conduite

Avocat pour BTM | Le § 34 BtMG : la surveillance de la conduite

Dans le cadre d'infractions à la loi sur les stupéfiants, il est possible que le tribunal ordonne une surveillance de la conduite. Cela est possible lorsqu'il s'agit d'infractions contre le § 29 III, le § 29a, le § 30 et le § 30a. Cette disposition se réfère au § 68 I du code pénal. La surveillance de la conduite est elle-même une mesure d'amélioration et de sécurité. Dans le cas concret, les délinquants dangereux ou en danger doivent être soutenus et surveillés dans leur mode de vie pendant des périodes critiques afin de les protéger et de les dissuader de commettre d'autres infractions. Il faut donc la distinguer de l'assistance de probation.

La surveillance de la conduite a donc une double fonction. Elle doit être une aide et un soutien possibles pour le condamné afin qu'il puisse se réinsérer dans la société et, d'autre part, elle protège la population contre de nouveaux délits. La surveillance de la conduite peut être ordonnée dans un cas concret par le tribunal ou en vertu de la loi. La condition préalable à la surveillance de la conduite est qu'une peine privative de liberté d'au moins six mois ait été prononcée et que le délinquant soit sur le point de commettre d'autres peines.

Conclusion

L'ensemble de la législation allemande sur les stupéfiants est très complexe dans sa diversité. Son objectif est de protéger la population. A cela s'ajoutent les réglementations sur l'usage légal et illégal de stupéfiants, qui sont punies par la loi. Si vous êtes accusé d'un délit en vertu de la loi sur les stupéfiants, une évaluation professionnelle par un avocat spécialisé dans les stupéfiants est absolument nécessaire. Seul ce dernier peut, en cas de doute, éviter une issue plus grave. N'hésitez donc pas. Grâce à notre vaste expertise, nous sommes l'interlocuteur idéal pour répondre à vos questions et à vos besoins. criminel cas pertinent !

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